Iris Solaire Intérieur
(extrait "Alcior" - fragments étranges)
Dans l’iris sauvage, des arpèges de fée neigent sur la nef royale, afin de caresser l’absolu du Soleil Levant !
Au milieu des rouges baies, des ombres se chinoisent pour un bout de ciel éteint, une esquarre cireuse, une croûte de pain blanc — fantomatiques pigeons posés au frontispice d’une capitale de la douleur !
Pourtant, au sein du nid d’extase, les temps n’ont jamais été, printemps d’une intuition lunaire, aussi purs, jusqu’à la radiance d’une peau laiteuse à la soie polaire…
Ici, les seins de la Muse sont l’orange des affinités mystiques, le citron des unions cosmiques, l’agrume des saisons en éther suivant le flow mistral des abysses quantiques, le feu du phénix, à fleur de bouche, des baptêmes christiques, les mouvances fractales, les lys des oscillations multidimensionnelles de l’Être…
Lors, le nombril du Modèle est une porte des étoiles qui s’ouvre sur l’Amour Réel et Tendre, connexion fréquentielle au-delà des effusions charnelles.
Or, les corps, hauts en fusion souveraine, sonnent le glas des amours éphémères, des mortes érosions astrales ; l’Unité rythme le Sacré, avant d’embrasser la perfection du diadème originel, la terre de bruyère ou fleurit la semence, avec joie, afin de donner la Vie aux sphères lyriques qui dessinent une voie dans l’iris solaire d’une Présence universelle.
Stéphane, le
15.05.2021
Écrire commentaire