Dents Ré rares et précieuses !
(Puzzle série 3 - pièces mobiles)
À Catherine, Éric et leur équipe…
Tels les cavaliers de l’Apocalypse, now, Ladies and Gentleman, s’annoncent le quatrième opus — mes yeux clos… et mon palais ouvert à l’image d’un musée national durant la journée de la patrie moine — des chroniques d’en Terre !
Une fois encore, après avoir bouffé de la pâte plâtreuse par la racine — afin de confectionner un protège- palais digne d’une armure en stuc prédisposée à rayer le ring sauvage où deux catcheurs anonymes se mettent une bonne peignée —, ma course vitaminée se termina sur le roc king chair, en forme de siège d’un vaisseau mère, de mon chirurgien chaman béarnais prompt à percer mes gencives en béton avec de fines banderilles entraînant une coulée de larmes d’émotion au coin de mon œil droit…
En effet, tout ce qui pique n’est pas porc-épic ni poivre picaresque d’ailleurs… Heureusement que ma douleur héroïque fut pansée par la traversée épisodique d’une nymphe en habit rose comme un tendre chamallow : Ô Sainte-Catherine de russe scie, patronne des Femmes que le célibat terre, vierge immaculée qui livrait comme du bon grain, au Raz Poutine Éric, du fil de pécheur à couper le beurre qui eût pu accessoirement servir à suturer les plaies d’un cœur en hiver…
Par ailleurs, perdu dans les limbes sanguins de mon linceul prophylactique, par le petit bout de la lorgnette, le trou de ver du drapé sanitaire, je scrutais le Dieu Thor qui me torsadait les mandibules avec une lame d’Apache, sous le regard serein d’une Dame musicienne, arborant une combinaison spatiale bleue, qui supputait alors que je bâillais aux corneilles, que je me tapais un somme pendant que la guerre et l’épée faisaient rage dans mon antre phrygien.
Pourtant, mon corps, l’air raide comme une saillie par un soir de pleine lune sabbatique, sous le pont des Soupirs, gisait sur la sinistre gondole vénitienne du nautonier Charon traversant le Styx à la vitesse d’un hors-bord bourré d’analgésiques et de potions anesthésiantes qui visaient à endormir ma volubile vigilance et mes bas instincts de survie qui filaient vers le large entre les mailles de la toile que la Dante Lierre Arachné tissait entre mes chicots crevassés…
Tandis que je passais lentement de vie à trépas, hors de mon enveloppe charnelle, au milieu d’une Near Death Experience, j’observais le Guérisseur Fil Lie Pain qui confondait les lames de broc chai de son scalpel, le fer de sa brochette de barbecue, son aiguille à tisonner avec les brûlantes balles neuves dans le short de Djoko…
Ainsi, mon fougueux Docteur Faux Lame Our se mélangeait les pinceaux ; et il prenait ma gueule de mûre reine pour un court de tennis en plein air, sous le vent d’une mousson tropicale, en proie à la passion d’une vile inflammation bondissant dans ma poche marsupiale et de la corrosive inflation gingivale qui tannait mon plumage de Dendrocygne à ventre noir et bec rouge (une sorte de canard laquais qui servait la soupe à la grimace sur les taons de Bear), le coup droit du chirurgien, dopé à l’hormone de Sainte Thérèse d’Advil las, gagnait du terrain sur ma couche dentaire battue à revers par une pluie de passing-shots, avant une brutale montée au filet capable d’envoyer mon râtelier dans les cordes à faire sauter au wok du maïs soufflé gorgé d’hélium cathartique !
Durant plus de 90 minutes, ce gourmand boucher des Carpates en culottes courtes tenta d’aiguiller ma conscience et de saucissonner mes inspirations poétiques ; pourtant, tel un haut daim aux abois de teck, je tins bon le cap dans les bras de Morphée de ce fauteuil futuriste qui ressemblait à mon lit de camp, à mon brancard polaire, à ma civière burgonde !
Homme nature morte entre lavis et l’âme or, je comptais patiemment les coups de fusain voulant faire tomber ma muraille d’échine… J’étais ce preux chevalier fantôme, sous son drap de macchabée (matcha bai), qui emportait, sur sa monture sépulcrale, la douce Lénore, sous la plume de Nerval en ballade ; et je tirai, sans peur et sans reproche, une langue de belle-mère, symbolique torche, à la face de ces démons carnassiers qui désiraient broyer mes coquettes dents de lait !
Cette histoire s’acheva dans un athanor alchimique, au milieu d’un bassin où se mêlaient mon sang de navet et la poussière délavée d’étoiles naines, les crachats de supernovas pour mamies édentées, la charlotte aux fraises, les surchaussures de spationaute et le tablier d’argot notes, en papier crépon, qui flottait au nez et à la barbe de mon Sorcier Palois, humaniste rugbymen épris de Dentosophie, qui paya chair, par un échec et mat cuisant, sa conquête d’en Terre !
Heureusement, l’Amour est enfant de Boney M et la métaphore de l’Être, le chant du cygne de L’Émerveilleur, aux canines d’Oryctolagus cuniculus, est là pour canoniser Catherine, Éric et leur équipe de choc anaphylactique qui redonnent un sourire radieux au pêcheur de vers qui ferma, grâce à sa verve palatine, le clapet marteau de l’aidant de l’Amer…
Stéphane, le 02.02.2022
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Delphinuk (vendredi, 04 février 2022 17:13)
Quelle mémorable aventure, Cher Fréruk !
Et dire que ce n'est que la face pile et que tu vas donc devoir retourner pour le coté face :)))
Drôle de moment à passer mais expérience inespérée !
Que j'ai ri en t'écoutant et en relisant ces péripéties ! :)))
Merci de nous montrer la Vie de façon cocasse !
Bravo au chaman, sa douce et leur équipe de nous avoir permis ces beaux écrits.
La bise
Stéphane L'Émerveilleur (vendredi, 04 février 2022 17:32)
Ô, chère Soeuruk Delphinuk, L'Anachronique en perd ses dents de lait, devant une telle Majesté ! Que le Solaire Sourire du Cœur soit notre Sésame pour nous ouvrir les chemins sacrés de l'Être, de l'Enfant-Fleur de Vie !
Plénitude à Toi et aux 3 Fantastiques ! D'un cœur solaire, StéphanuK
Ah! Scène s (samedi, 05 février 2022 06:28)
Salut à toi merci de nous avoir fais partagé ta séance en tant que co..baille chez thon dentiste une belle façon de vivre ces maux m'en dent..esque..dans un uni. Vers. Cars riz. Hey!! Te voilà tout beau tout neuf à retrouver ton nouveau pâle..haie! Belle dent..elle.. merci Stéphane !!!
Stéphane L'Émerveilleur (samedi, 05 février 2022 08:53)
L'Anachronique remercie Ah ! Scène de jouer avec la langue des oiseaux qui font mouche sur les mines du théâtre des opérateurs où la greffe gingivale est reine, loin des caries d'en Terre qui font tomber la Tour d'Ivoire du malade image djinn nerf ! D'un cœur, solaire, Stéphane