Du bleu en selle
(Puzzle série 3 - pièces mobiles)
Ainsi, cherchant à graisser mes articulations et mes neurones bioniques avec de l’huile de vidange ou un beau bain de boue, me voilà, assis sur ma chaise de premier de la crasse, devant la célèbre chaîne de Teubés à regarder une petite vidéo présentant un duo d’humoristes prompts à répondre à quelques questions, dont une qui met la puce à l’orteil de ma Conscience, sur le thème d’une parodie ratée !
Alors, l’un des trublions de ce binôme — qui porte des palmes à chaud (sans lien avec Pierre pâle made qui semble avoir du nez pour s’immerger au sein d’univers interlopes) — évoque un sketch sur des hommes en bleu — très éloignés de la sagesse de ces nomades du désert, mais plutôt en relation étroite, en correspondance bucolique avec les nains hermaphrodites du jardin d’une contrée de Teufeurs colorés à l’ecstasy coupé avec de la kétamine qui leur donne une fièvre de cheval !
Vous l’aurez deviné, derrière ces indices dignes du jeu « Questions pour un champignon », comme dans ces soirées-là, les coquines maladies sexuellement transmissibles sont dans la danse, jusqu’au bout de la nuit et même after…
Puisque vous paraissez vous prendre les patins dans le phare tenant Ouessant en joue, je vous balance la solution, sans oublier de clore ce rébus par : c’est un chanteur de rap qui aurait trop plongé son baigneur dans la chnouf au pied d’une blonde Chouffe bien fraîche… Ce sont, ce sont : les SCH-Troumpfs !
Pour l’instant, vous ne distinguez pas une connexion évidente, une synchronicité épatante, je comprends !
Après cet épisode épique de ma vie quotidienne ô combien odysséenne, par un effet de bœuf, nous sommes le lendemain de cette vision simpsonienne — digne d’Homer sans Marge d’erreur ! —, sur la toile, alors que je chevauche mon fidèle destrier à pédales, au terme d’une épreuve, sans montre molle, contre le vent mauvais — avec mes cuissots de grenouille aussi souples que les gambettes d’un crapaud sur une boîte d’allumettes —, je capte un bruit tonitruant, à l’approche d’un virage en épingle ; et là, stupeur et tremblements ! je vois fondre, sur ma face de cake aux fruits, un tracteur piloté par un Schtroumpf !
Vous ne rêvez pas ! Et, dans cette gourde qui désaltère mon gosier, je n’avais pas versé de substances euphorisantes susceptibles d’anesthésier mes efforts vains pour couler des jours heureux parmi les brumes bondissantes d’une liqueur de prune japonaise !
En fait, le gars déguisé en bonhomme bleu, avec une barbe blonde, un bob de blob sur la caboche, tirait un char destiné à la célébration du carnaval au beau milieu des rues encore désertes du village ! J’avoue que j’étais sur mon petit nuage ; et je riais — comme une baleine de para, en chute libre, qui, par ascétisme, s’appuie sur des cumulonimbus — jusqu’à faire péter les chambres à air conditionné de mon cheval-vapeur doté d’une céleste propulsion pédestre !
Ma conscience a donc un drôle d’humour qu’elle me dispense par le prisme d’une boule à facettes disco qui confère du ressort et une teinte olivâtre à ma peau rubiconde de blanc-bec.
Morale de ce conte urbain : quand tu entends parler d’un Schtroumpf sur le net, tu finis toujours par le croiser sur les microsillons de ton labour que tu sois ivre de joie ou bien beurré comme une oie dandinant sur son chevaleresque parcours !
Stéphane, le 19.03.2023
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��� (lundi, 27 mars 2023 16:33)
Toujours beaucoup d'humour de bons jeux de mots aventure extraordinaire, je rigole en écoutant et en lisant cet événement fabuleux. Que du plaisir,à très vite pour le prochain récit. J'AIME ���
Stéphane L'Emerveilleur (lundi, 27 mars 2023 16:49)
L’Anachronique remercie sa maman pour son soutien alors que le bleu dévale, comme le ciel, sur le vététiste hilare... Hi ! L’Art et la manière de se prendre les pédales dans la chaussée au moi ne doutant pas de ses visions surréalistes ! D’un coeur solaire, Stéphane