Snoopy Dog fait Ouaf-Ouaf !

Snoopy Dog fait Ouaf-Ouaf !

 

(Puzzle série 4 - pièces mobiles)

 

Nous n’allons pas nous le cacher, plus longtemps, nous avons tous, en nous, quelque chose de Lassie, de Pif, bref ! Nous sommes un peu cabot sur le bord des trottoirs à l’heure où les toutous de quartiers démoulent leur crotte du soir immédiatement repérée par la cellule scientifique, la BAC de Béziers, grâce à son fichier génétique canin !

 

Ainsi, après avoir perforé la narine de ses concitoyens, en quête d’une maladie imaginaire logée dans la matière grise, maintenant, elle fourre un écouvillon dans la gueule béante de tous les profils de canidés, allant du vieux loup de mer, en ciré jaune, jusqu’à l’homme qui ne prend pas la mer, mais dont l’attitude est celle d’un clébard — avec un swag de berger allemand derrière les étiquettes — qui veut retrouver d’autres congénères à Berlin, au sein d’un chœur cacophonique rendant un hommage de chien dans un jeu de quilles au poète visionnaire, Richard Gotainer — inspiré par Nonostradamus — sur un air cavalier et enjoué de son Youki des années 80.

 

Dans la lignée folle des Xénogenrés, dont ma plume a déjà chatouillé les naseaux, désormais, elle vient titiller l’Human-Dog dans sa tenue hot qui ressemble à s’y méprendre à un dalmatien bipolaire couplé avec une saucisse de type teckel pailletée pour un projet de danse avec une star !

 

Par conséquent, après le méga test servant à déceler la présence d’un virus fantôme générant une pandémie asymptomatique et climatique, l’Human-Dog devra se soumettre — en laisse de cuir tanné attachée à un collier clouté autour de son gosier — aux contrôles génétiques des héros communaux de Béziers vêtus d’une combinaison, en chemsex de taille 34, d’astronaute indien revenant d’une pool party sur la lune !

 

Cependant, je vois — à l’image des immenses manifestations de motards tatoués ayant un rottweiler, percé et pucé, affublé de lunettes de plongée à l’arrière de leur harley — nos Human-Dogs, en signe de vive protestation, faire pipi contre les panneaux et les feux de signalisations allumés par des armes à énergie dirigée entre les mains gantées de CRS gonflés d’arrogance, programmés à l’excès, avec un esprit plus proche de la chétivité congénitale que de la sagacité géniale !

 

Alors, de Béziers à Berlin, de BB à Brigitte en Brune, des Bébés phoques au cœur Barracuda, des Bobos amis des Bonobos, des Bibis montés sur des Bérets Basques, nous entendons les aboiements nourris de royaux canins qui se grattent les cacahuètes avec leur patte postérieure, tête dans la gamelle du mont blanc Canigou, avant de courir dans les champs pollués par des molécules de glyphosate — meute agitée et guidée à l’aveugle par une ballade d’Ennio Morricone…

 

Le monde avance à pas de Pinscher nain sur une pente toujours plus glissante, afin que l’Homme réel cède la place à ce chien fidèle se muant en robot de l’Intelligence Artificielle : cet animal de foire bourré de nanotechnologies, prompt à célébrer les jeux du cirque, sous les yeux fendus de psychopathes frappant le sol avec le fer rouge de leurs bottes Goûtchie made in Hell !

 

Quand la Dystopie fait rage, seule la Conscience en Nous neutralise ses assauts de chien de la casse prêt à nous bouffer la quenelle jusqu’à l’os !

 

Stéphane, le 23.09.2023