Nasa glande île : c’est du béton !

Nasa glande île : c’est du béton !

 

(Puzzle série 4 - pièces mobiles)

 

 

Bienvenue dans la nouvelle attraction lunaire qui influence vos marées intérieures, l’attrape-couillon en carton-pâte de la Naze IA, fruit pourri d’une collaboration avec l’Agence Spatiale Japonaise : « Maman la Terre, après avoir rétréci les gosses, j’envoie un satellite en bois dans l’espace ! ».

 

Pire qu’une gueule de boiteux ! La Nasa — qui ne manque pas d’humour et de piquant sur fond vert, fidèle à son idéal écologique et climatique, fermant le clapet camembert des anti-sceptiques — a décidé d’utiliser un matériau noble, maniable, stable et résistant, pour la fabrication d’un de ses ovnis, tandis que résonne, sur l’horizon universel, aux oreilles du radiotélescope ALMA, au milieu du désert de l’Atacama, la voix du Cosmonaute Claude François : « Des magnolias par centaines, des magnolias comme autrefois… » Un premier contact réussi avec le Jésus cité des Ondes, digne d’un retour de flamme olympique, backfire du Sheitan à la face cruciforme d’une écriture biblique !

 

Oui ! Le magnolia a indubitablement la cote, loin devant les 6 718 satellites tout pétés qui flottent, comme un rêve programmé, une illusion grossière, au-dessus de nos têtes, et des 35 600 petits objets de plus de 10 cm qui slaloment au milieu des étoiles filantes cachées puisque les acteurs hypnotisés de la série « Objectif Lune » n’ont observé qu’un drap noir, depuis le désert poussiéreux de Séléné. Déesse à lunettes, Princesse à castagnettes !

 

Heureusement, le Japon et sa JAXA, aux faux airs de détergent ménager, pilotent les expériences végétales de ses comédiens en orbite, sans relation directe avec le non moins célèbre Raoul Bitembois ; ce personnage débridé qui fit la joie de nos jeunes années sur le plateau télévisuel de Nulle Part Ailleurs ; un titre prédestiné qui semble résumer la hardiesse de nos cons errants, conquérants du vide intersidéral !

 

Ne croyez pas que la Nase Agence Spéciale ait pris les choses à la légère, elle a bétonné son projet, tout autant que les décors en stuc d’un péplum islandais, car elle a débauché des menuisiers travaillant à la restauration de vieux temples shintoïstes ou à la réparation des vénérables costumes de samouraï (Superhéros de l'ère Edo), afin de choisir l’essence la mieux adaptée à la sidération cosmique et comique !

 

Ainsi, le bois ne peut brûler ni se corrompre dans le néant ; il sera donc aisé de venir le récupérer, avec le traîneau du père Noël, pour alimenter nos poêles et nos cheminées fumantes, durant la saison hivernale ! Chic Planète, dansons dessus ! Une ingéniosité humaine, suscitant le respect, qui permet de faire d’une pierre deux coups ! Scooby-Doo, ouh ! ouh ! On nous prend vraiment pour des pommes, des poires et des scoubidous ah !

 

 

Stéphane, le 15 janvier 2024