La Mouette « Kenavo »

La Mouette « Kenavo »

 

(Puzzle série 4 - pièces mobiles)

 

 Ô l’or riant devant le récit de notre imaginaire, celui de la mouette « Kenavo » du Morbihan, sur l’air d’un bendir aux mains d’un cheikh off, dont la fiente vint étouffer la flamme olympique plantée dans la peau de Lorient !

 

Ce conte volage, issu de la tradition druidique bretonne, à la gaule amère d'Iroise sans filtre, nous apprend qu’il ne faut pas regarder le caca d’oie glissant du ciel — ce signe d’un oiseau « Phénix » augurant que les sorciers conchient notre Humanité —, mais la torche de Lucifer qui enfume la plèbe, sous le nez du bonnet rouge d’un marin roulé par le flot de conneries politiques léchant le cul de la vanité économique !

 

Ainsi, la merde qui tombe des nues quadrillées rejoint déjà la marde s’échappant du sol terrien, à la farce lunaire, des bassines boueuses au milieu desquelles barbotent de sinistres fantoches aimant la mise en Seine affolant les mondaines gesticulations parisiennes, les soirées bal à Sienne, la chic gaudriole vénitienne, devant les yeux vitreux de rats des laboratoires dans l’impossibilité de créer un virus démon ; cependant, bien capables de concocter une potion létale du diable gorgée de nanotechnologies et de graphène parfumé à l’encre d’une hydre abyssale !

 

Sous les vitupérations de ses contemporains, l’Anachronique s’attaque, de plein fouet — aussi coupant qu’un vent du large, qu’une volée de varechs, qu’une gifle de palourde, qu’un coup de couteau, qu’une chiquenaude de coque, qu’un croc de praire — à la sainte bougie de la rédemption populaire, au cierge priapique trônant au sein de l’arène — tel le feu follet champêtre d’un camp de boyscouts — suçant la moelle et l’épine hier des gueux gladiateurs des jeux du cirque !

 

Ainsi, à l’ombre des blanches ailes de la dame moqueuse, un brin rieuse, se profile une colombine burlesque — sœur d’un bulot saxicole — éteignant le poison dans l’œuf, le brasier des mages de la destruction des peuples ; alors que pirouette un chaos-chaos sur le front phrygien de ces pantins hypnotisés qui font tchao à la fumigation satanique, leur main levée, armée de fureur, vers la fausse lumière d’un athlète du parti scatologique national les tirant par le collet, par les bourses, par le mollet, afin de rejoindre la masse des mousses pourrissant par les grands fonds, sous l’haleine vineuse d’une murène aux exhalaisons astrales…

 

« À vouloir la première place sur le podium de la Consternation, l’on finit immanquablement par boire la tasse ! », nous claironne la Reine des nuées.

 

Stéphane, le 8 juin 2024