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Raie chauffe ment

Raie chauffe ment

 

(Puzzle série 4 -pièces mobiles)

 

 La Dépêche — des poires et des scoubidous, Waou ! — nous sert un article fruité, afin de rafraîchir notre estival moral planqué, sous la glace d’un iceberg roulant sur la Seine, tel un Mr. Freeze dans la gueule ouverte d’un requin-mambo !

 

Claquant du fessier et du dentier, en proie à une peur bleue, nous apprenons que les chats docks qui forent notre melon spatial parviennent à l’éloigner de son axe, d’environ 20 centimètres en dix-sept ans ; c’est donc le résultat déroutant de chercheurs coréens qui adorent percer les mystères, sous la surface de la psyché des Teubés aimant avaler des couleuvres par cornets.

 

Cependant, les désaxés, soutenant mordicus cette théorie alambiquée, nous rassurent, puisque le pompage des nappes frai à tiques, par les Shadoks de ce monde bipolaire, ne saurait encore modifier nos saintes quatre saisons ; car le GO gogo fifi chien-chien, le géophysicien LoLo nous explique que la préoccupation première de son pédiluve scientifique reste la fonte des glaciers, augmentant le niveau des eaux, à cause du réchauffement climatique.

 

Il faut toujours le sortir de derrière les fagots, ce vieux nanar de l’ingénierie sociale, ce thème old school, ce western spaghetti, à la sauce salsa du démiurge, afin que la Terreur imbibe le cervelet des masses ronflantes, sur leur matelas pneumatique, savourant un cocktail pimenté, avant la mise à feu, pyrotechnique et holographique, de leurs illusions durant de belles vacances au Club Pédoland qui ravit l’esprit des mimis et des géants ; cet escape game de la perverse Cité labellisée « Bas Bêle », dont nous sommes les prisonniers avec un numéro vert collé sur le front et une araignée au plafond, le petit vélo du tour d’offense dans la tête !

 

Ah ! Il a bon dodo le bouillonnement entropique ; et il nous pompe l’air, du soir au matin, sans jamais se dégonfler ; puisque son égo est surdimensionné grâce à l’égrégore assurant son expansion, sans frein, à la vitesse ombrageuse d’un hybride présidentiel, très tatasse, buvant la tasse dans le marigot traversant la capitale — ce Léthé freudien gorgé de colombins dans lequel se noient, en pleine dyspnée, les âmes Disney prises dans les filets hypnotiques du joli Jeu terrestre, du parc aquatique Ô Câlice ! du big tabarnak, de la grande marde sans nom pourrissant le champ de Mars, l’Odieux des Guéguerres, qui s’attaque depuis des lunes, aux fleurs de la Raison pour voir pousser le chiendent du Mal et du Bien, sans mesure, aux effets de « serre les dents ! ».

 

Que les Gentils Sauveurs de notre Humanité, à bord de leur radeau volant, de leur longboard galactique, de leur love yacht des nuées, nous libèrent des Méchants qui nous torturent avec leur fouet climatique, leur trique énergétique, leur lasso de cowboy, leur dard chimérique, leur aiguillon angélique ! Bonjour chez vous !

 

 

Stéphane, le 27 juin 2024

 

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