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Cérumen in Black

Cérumen in Black

 

(puzzle série 4 - pièces mobiles)

 

 Depuis la cérémonie rituelle du Gothard, en 2016, nous ne voyons plus le bout du tunnel, et pour cause, notre sainte égérie — belle amie de la philosophie poudrée — était coincée à l’intérieur ; et Hell se baladait avec Lui dans les soirées d’encornets, afin que la fausse lumière restât bien plantée sur la Terre, amenant, avec elle, les dix plaies d’Égypte et le réchauffement prophylactique du sang, des seringues et des cieux !

 

Ô, Arielle, toi, en déesse de la Malédiction Olympique, tu sais laver, plus blanc que blanc, nos péchés capitaux, nos culottes de gogos et notre cervelet réduit en fumée par l’ingénierie sociale !  

 

Ainsi, Arielle, Toi qui décroches la timbale, en perçant nos chastes oreilles grâce à ton cri qui tue, tu demeures dans ta position, droite comme un vieux pieu, comme le « I » d’une Insolation — au sommet de la dune tandis que le gardien du camping Pierre Ponce du Pilat te brosse dans le sens des nœuds pendant la période estivale —, de la station Mir debout contre l’haleine du mouton sacrificiel, d’une statue ithyphallique apparentée à une pierre tombale levée marquant la fin des haricots par la faute du Feu des Ondes, sous le chaud étron brunissant nos carottes trop cuites !

 

Afin d’ouvrir la boîte de Pandore de cette comédie des Jeux Entropiques Démoniaques, Arielle nous pousse dans le putride marigot qui traverse la capitale de la douleur ! Elle ondule sur la scène, avec son apparence de serpent, son timbre de poupée monarque au dress code pathétique — celui d’un foret à bois qui bricole dans notre dos et transperce nos tympans —, en tire-bouchon atmosphérique prêt à nous torturer par tous les trous, en vortex pour chat d’appartement, en derviche-potiche voulant nous faire tourner sur un axe déjanté à la vitesse de rotation de la queue des vaches à lait que nous sommes au sein de cette ferme dimensionnelle.

 

Dans son habit de champignon atomique, nous souhaitons à Arielle de décoller du sol terrestre, afin de viser la lune de ces commanditaires esclavagistes, des prédateurs planqués derrière le rideau de ce monde insensé !

 

J’entends déjà — après moult cycles d’incarcération dans la gigantesque machine à laver les cerveaux —, la voix perchée d’Arielle qui produit de jolies bulles grotesques à la surface d’une soupe d’eau crasseuse pompée, par Shadock pétrolier, dans la Seine. Conséquemment, au blanc immaculé de sa robe se mélange le noir d’ébène des grands fions laissant une grosse tache sous les pieds de Parigots encagés faisant une grise mine : les yeux bandés, le groin et les mains liées, les oreilles bouchées par du cérumen in black !

 

Stéphane, le 23 juillet 2024

 

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