Le vice en rose
(Puzzle série 5 - pièces mobiles)
L’Anachronique reprend la plume avec la sveltesse d’une drag, reine de la poudreuse, sur un étalon compensé ; puisqu’aux frais de la princesse Sécucul Sosociale, ce héros dégriffé a pu financer sa transition du Mâle vers la Femelle ; tandis que le gueux et ses descendants peinent à assurer la réparation de leur râtelier carié par les grillons térébrants nageant dans leur soupe d’intolérance et de déni climatique, avant de bouffer les pissenlits par la racine, sous une nuée d’épandages chimiques, dont la manette de contrôle vibre entre les mains manucurées du commandant de bord d’une compagnie aérienne spécialisée dans le low cost et la baisse de la fécondité voire l’épuration ethnique !
Ainsi, la France de la Torture continue son manège, en ce mois d’octobre rouge qui vire au rose charbon pendant que les mages intensifient, en leur sein, le plan cancérigène « Raie Pan » — vers une manipulation des masses toujours plus profonde — dans la Ville Rose, jusqu’à y perdre son âme, to lose your soul, grâce à un carnaval satanique qui sème son chaos, afin de « pimper » les idoles lucifériennes promptes à pomper l’énergie des petits et des grands par la dévotion inconsciente et l’émerveillement, fruit de l’annihilation de leur clairvoyance…
Ô ce (nous claironne la chorale champêtre des Scouts de la School & Bones) Rose Sang pue, à cent pour cent, la crucifixion, la roussie fiction, la moutonnière génuflexion devant les entités et autres démons visqueux de l’Astral ! Devant cette parade désenchantée — à l’image de la mielleuse mi-laine mi-fermière interprète des catacombes à la voix voilée, mon voisin Gaston, à l’emphase cynophile, devenu un dogue allemand, sous les doigts de fée d’une opération en croix financée par la Succube Nation Française — la number one dans la transition écologique et chimérique — me regarde d’un œil torve — avec une baballe dans sa gueule qui ressemble à une boule de geisha lovée entre ses babines d’homo-canis sadomasochiste — au pied de sa femme, Bianca, qui s’est muée en Igor, un ratier nain de Prague, en profitant pour se faire greffer des bijoux de famille, après l’extraction de sa dent de squale qui gémissait au fond de son espace palatin…
Ah ! Il semble lointain le temps d’avant… quand je partageais un barbecue végétarien avec Gaston-Bernard et Bianca, échangeant des propos insignifiants sur ces nouveaux nuages qui peuplaient déjà le ciel, telles les selles prophylactiques d’un avion de chiasse…
Oh ! Même la môme Piaf — les ailes toutes déplumées, sur son arbre perchée — ne chante plus la Vie en Rose ; mais les douleurs de l’ARThrose et des poisons injectés qui font tomber les humains sur le bitume glacé, depuis leur mutation générique en une espèce de mouche drosophile qui gobe tout ce qui passe sur son écran noir…
Que notre Vision Intégrale en Expansion nous élève au-dessus de ces horreurs quotidiennes !
Stéphane, le 29 octobre 2024
Écrire commentaire
Arlette (mardi, 29 octobre 2024 21:13)
J'en ai vu passer des articles sur Toulouse et ses aberrations démoniaques mais celui-ci...ohhh, quelle broderie de mots, tellement réaliste et si intelligemment agencée. J'en suis quasi honteuse de le commenter.
Merci Stéphane, c'est un régal de vous lire.
Stéphane L'Emerveilleur (mercredi, 30 octobre 2024 05:53)
L'Anachronique vous remercie du Cœur, chère Arlette ! Le Verbe burlesque permet d'observer la folie à l'œuvre, de démonter la mécanique démoniaque, tout en gardant un sain équilibre intérieur ! Plénitude à Vous et les Vôtres ! D'un cœur solidaire, Stéphane
Léna (mercredi, 30 octobre 2024 06:51)
Excellent Stéphane comme toujours, tu sais trouver les bons mots pour décrire la mutation de cette ville rose et de ce peuple inconscient qui applaudit sans savoir ce qui se passe. Après Octobre Rose, la ville Rose pour continuer à y perdre son âme
C est un plaisir de te lire
Stéphane L'Emerveilleur (mercredi, 30 octobre 2024 09:11)
L’Anachronique remercie du Cœur Léna pour son soutien fidèle au chant burlesque qui vient piquer les pieds de bouc des sinistres entités de ce jeu duel ! D’un solidaire, Stéphane