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Une Valls à Satan


Une Valls à Satan

(puzzle série 5 - pièces mobiles)

 
Une valse à quatre temps, une dernière danse à mille temps, une Valls à Satan pour une sombre mélodie en sous-sol, voilà le retour au goût ver ne ment de l’enfant prodigue ibérique, du porc noir bar-salon né, du dandy mondain, éternellement lié à Isis Raël, habillé en Francisque Lala Land Âne sur son baudet, avec la valise diplomatique de Line Dada dessous Zavatta ou de Zazie dans le rétro !


Ainsi, le cirque de la politique franchouillarde peut continuer son tour de piste avec la corneille qui bâille en faisant la roue, Dard Man Hein ! la butineuse sourde devant un tableau de traîtres à l’image d’un journal de bornes sans fin, jusqu’à faire choir les colonnes de bures rennes et les pigeons de leur perchoir prophylactique !


Mais, restons dans les clous, sur la planche à repasser d’une exécution du peuple en bonne et due forme, alors que sonnent les trompettes de Tom & Jerry Coco d’une mise à mort à vœux Nice, devant le feu d’artifice inintelligent d’un nouvel âne chinois, têtu comme une muleta, sous le signe du serpent, dont le venin empoisonne nos heures de pénitence, pourrit notre pain noir avec ses plumes qui chatouillent notre tarin rouge, pareil à la toge d’un Prêtre de Gogues hall !

Pourtant, la valseuse « Manu la Tremblote » — amateur de taro et de bœufs lotte — tient son manche à balai de sorcière par la queue, un peu comme une souris verte de rage devant un chat-huant, sous les yeux d’un nain jaune ! Notre crooner des bacs à sable sait déjà pisser dans un violon — et son ex-compagne en connaît un rayon sur les capacités de Manu Militari à manier la langue du bois de houx grâce l’insultante adresse d’un joueur de pipeau et de guimbarde japonaise — et peindre la girafe à l’aide d’un pinceau à trois couches d’un racisme d’outre-tombe prompt à ravir les gueux d’outre-mer qui attendent que l’outre tombe de son étatique chaire faisandée !


Clôturons ce panégyrique, cet éloge onirique du manuel aux vertus sacerdotales, voire cardinales, de ce bon vieux Manu dans le Cul, de ce gredin, dont le talent fut salué par le poète Saez qui, jadis, se permit une chatoyante fessée, raie publique haine, sur un air rock à faire twister les noyaux de ce chatbot de la polie tique !


Que ce petit rat de l’opéra funèbre retourne dans sa geôle espagnole, afin de compter les jours et les nuits, avant de casser des cailloux avec son bec fin et ses castagnettes dans une mine de lémuriens !


L’humour nous sauve donc des dualités et nous ouvre au Réel de nos capacités créatrices, à des lieues de ces clowns vampiriques, le mât nu et la valse au vent joyeux !

 

Stéphane, le 4 janvier 2025

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